Confiscation de votre véhicule, suspension de votre permis, passage devant la Justice : quelles sont les suites d’un retrait de permis de conduire ?
L’avis de rétention : en quoi consiste-t-il ?
Lorsque vous leur remettez votre permis de conduire, les forces de l’ordre vous délivrent, eux, un document baptisé avis de rétention. Y figurent des informations telles que la date, l’heure et le lieu de l’infraction ayant généré la mesure de rétention, ou encore l’adresse du service de police ou de gendarmerie concerné.
Votre véhicule vous est retiré
Le retrait du permis est fréquemment accompagné de l’immobilisation de votre véhicule : cette mesure est matérialisée par la fiche d’immobilisation.
Récupérer votre titre à la fin du délai de 72 heures ? En théorie seulement
À l’issue du délai des 72 heures, vous pouvez théoriquement récupérer votre permis à l’adresse indiquée sur l’avis de rétention ou exiger sa restitution par lettre recommandée avec accusé de réception. Mais la pratique est différente de la théorie : dans l’immense majorité des cas, la rétention du permis est suivie par sa suspension.
La suspension du permis, suite quasiment systématique de la rétention de permis
Le préfet ou sous-préfet va quasi systématiquement rendre une décision matérialisée par l’arrêté 3F, décision suspendant votre permis de conduire : vous êtes alors privé(e) du droit de prendre le volant pour une durée pouvant aller de 2 semaines à 6 mois, voire un an dans les cas les plus extrêmes.
Ordonnance pénale, Tribunal : le dernier volet d’une procédure éprouvante
Suite au retrait de votre permis et selon l’infraction commise, l’Officier du Ministère Public ou le Procureur de la République va engager des poursuites à votre encontre dues au fait que vous avez commis l’une des infractions routières mentionnées ci-dessus. Dans ce cadre, vous devrez répondre de vos actes devant le Tribunal ou dans le cadre d’une procédure de jugement dite alternative ou simplifiée.